vendredi 15 janvier 2010

Récit du voyage

C'est toujours difficile de décrire les premiers moments dans un nouveau décor: beaucoup de formalité et démarches administratives loin d'être trépidantes: ouverture d'un compte bancaire, ligne téléphonique, logement et j'en passe.

Mais commençons par le vrai point de départ: Paris, aéroport CDG, lundi 4 janvier 2010. Jour du départ. Mes amis et ma famille savent à quel point mes voyages en transport se passent rarement comme ils devraient. Eh ouais le chat noir dans l'avion, c'est MOI. Donc après la nuit janvier 2005 à rester bloquée et dormir seule à l'aéroport de Newark, l'alerte à la bombe à Genève Décembre 2004, je m'attendais à une potentielle péripétie en cours de route... et au final? Et bien quelques frayeurs (de courte durée), beaucoup de situations cocasses mais un voyage sans vraie grosse embûche (j'aurais pu mieux faire). Je suis partie de chez moi avec 10 cm de neige fraiche tombée dans la nuit. Routes dégueulasses, trains bloqués, Jacques et Josy (mes parents) m'emmènent jusqu'à Lyon pour ne pas louper le TGV. Finalement il arrivera avec 1/2 heure de retard à l'aéroport mais je m'en fous car maintenant j'anticipe et j'ai une marge de temps de 2h avant l'enregistrement. Avant toute chose, pour ceux qui envisagent de partir et qui n'ont pas pris leur billet d'avion, EVITEZ AIR CHINA. Bon après 1H de file d'attente pour le check-in, l'avion décollera avec 3h de retard, la faute à la méchante tempête de neige à Pekin. La compagnie nous file un sandwich Daunat dégueu quand meme pour l'attente dans le bunker de CDG. A 23h on décolle, au lieu de 19h30. Bon ben ca va être chaud pour l'escale à Pekin vu qu'on a à peine 3h de battement pour prendre mon avion jusqu'à Sydney...

Au bout de 11h d'avion, 2 repas dégueulasses, 1 parodie chinoise du Dr Dolittle en crypté sur une TV lointaine, et beaucoup de courbatures, on arrive à Pekin. Le terminal est vide, avec le personnel équipé de masques anti-grippe... Ambiance parano légèrement angoissante, genre Armée des 12 singes. Une chinoise masquée me fait les gros gros yeux et me met la pression chinoise car je ne lui donne pas le formulaire "grippe A" que les voyageurs doivent remplir. (pas envie de le faire). Pour le passage aux détecteurs, la pression est palpable, surtout avec mon briquet dans la poche (Bouhhh) et ma bouteille d'eau dans le sac. Les mecs repassent mes affaires aux rayons X à chaque nouvel trouvaille. Jamais fait de check aussi long... Bon, c'est pas tout mais on avait juste 1/4h pour embarquer dans l'autre avion... Au final, je me retrouve à courir dans le hall immense car c'est déjà le "last call" des passagers. L'avion décolle enfin et c'est reparti pour 11h de vol sans sommeil ou presque, le temps de mater tous les films à dispo sur l'écran (individuel cette fois, la grande classe asiat'). Le Diner de cons en chinois c'est vraiment moche. 2 repas plus tard, soit 1 bon kilo de riz au total du voyage, j'attéris enfin à Sydney le 6 janvier au matin sous une chaleur presque tropicale.
Fin du périple chinois.

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